Saturday, February 21, 2015

Histoire des Hallucinogènes

Historiquement, certaines de ces substances connaissent des utilisations rituelles ancestrales dont certaines ont survécu jusqu'à nos jours via notamment le chamanisme et certains cultes (l'ayahuasca par exemple). Leurs usages rituels sont variés : objet de culte, divinatoire, curatif, rituel de passage, initiation, transe, communication avec un autre monde, cérémonie avec fonction sociale. C'est à ce type d'usage que s'adresse le terme enthéogène. Il existe de nombreuses preuves de l'usage de ces substances dans les civilisations antiques et c'est l'apparition des grandes religions monothéistes qui est responsable de la disparition de ces usages qu'elles désignaient comme incarnant le mal.
Malgré leur aspect ancestral, la société occidentale moderne ne s'est véritablement intéressée à ces substances qu'au tout début du XXe siècle et surtout après la découverte du LSD et la révolution culturelle qui lui fut contemporaine. Ces substances furent alors testées principalement dans des buts thérapeutiques notamment lors de psychothérapies. Leur usage dans des buts militaires fut aussi l'objet de recherches commanditées par des instances officielles comme la CIA (projet MK-Ultra) mais n'obtint jamais les résultats escomptés.
Leur popularité croissante conduira à leur interdiction et la plupart de ces substances sont aujourd'hui illégales, même si certaines exceptions persistent pour usage religieux.
Il existe actuellement un renouveau de la recherche scientifique et médicale dans les pays occidentaux (États-Unis, Israël, Suisse, Espagne), de nombreuses études expérimentales ayant désormais démontré l'utilisation possibles de certains hallucinogènes dans des indications médicales et spirituelles2.
Les hallucinogènes sont essentiellement des éléments végétaux ou des alcaloïdes qui en sont extraits ; des produits de synthèse et exceptionnellement des substances d'origine animale type venin.
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hallucinog%C3%A8ne

Hallucinogènes / drogues psychédéliques

Les drogues psychédéliques sont des extraits de plantes ou des produits fabriqués chimiquement dont la consommation entraîne une profonde modification de la conscience (psychédélique = qui ouvre l'esprit sur une autre perception de soi et du monde).

Sous l'influence de ces produits, l'usager perçoit son monde intérieur et le monde extérieur (objets, personnes, environnement) de façon inhabituelle. Ces modifications peuvent être minimes ou importantes, allant parfois jusqu’à l'hallucination.

Les effets de ces produits dépendent de la quantité de principe actif qu'ils contiennent. Ils diminuent rapidement en cas de consommation quotidienne car l'organisme s'adapte très vite. Après une semaine, ils disparaissent complètement, quelle que soit la dose ingérée.

Quelques jours de repos sont indispensables après une expérience pour permettre à l’organisme de récupérer.

Les drogues psychédéliques n'occasionnent pas de lésions des organes (coeur, foie, reins, etc.). Il n’existe pas de dose mortelle. Néanmoins, en période de difficulté psychique, prendre un produit qui modifie l’état de conscience comporte des risques non négligeables. Nous y reviendrons.

La puissance d'action de ces drogues ainsi que le caractère tout à la fois épuisant, surprenant et déconcertant d'une expérience sous leur influence, en font des drogues à usage occasionnel plutôt que répétitif.

La plupart de ces produits sont connus depuis des siècles. Dans certaines cultures, on les consomme en groupe, au cours de rites. C’est le cas du cactus Peyotl en Amérique du Sud (dont le principe actif est la mescaline), de l'Amanite-tue-mouche en Sibérie ou encore des champignons psilocybes , appelés au Mexique "la chair des dieux".

Il existe aussi des produits de synthèse, tels que le 2CB dont les effets sont proches de ceux de la mescaline.
source:http://www.infordrogues.be/index.php/produits/hallucinogenes-drogues-psychedeliques?id=152

Les différents types d'hallucinations

Les hallucinations vraies sont sensorielles. Elles ont toute l'objectivité d'une perception réelle malgré l'absence d'objet.
  • Les hallucinations visuelles : il s'agit de visions qui peuvent être élémentaires (vagues lueurs) ou complexes (panorama animé), et qui s'accompagnent d'euphorie, d'exaltation (délires mystiques et extatiques) ou de passion (délires érotiques ou érotomaniaques).
  •  Les hallucinations acoustiques sont le plus souvent acoustico-verbales : le malade entend des voix bien localisées, bien timbrées : elles répètent ce que pense le patient (écho de la pensée) ou lui décrivent ce qu'il fait (commentaire des actes). Le malade ne parlera pas spontanément de ses voix, et c'est souvent son comportement qui va alerter : conversations en aparté, attitude d'écoute, distraction pendant une conversation...
  •  Les hallucinations tactiles se présentent comme des impressions de brûlures, de piqûres, des sensations de froid ou de chaud, de mouvements.
  •  Les hallucinations gustatives et olfactives entraînent un goût étrange ou des odeurs agréables ou désagréables.

La psychose hallucinatoire chronique les hallucinations psychiatriques Qu'est-ce que c'est ?

L'hallucination est une sensation pathologique en l'absence de tout stimulus. Il s'agit donc d'une perception sans objet.
L'hallucination psychiatrique constitue un trouble de la perception, qui s'impose à la conscience du malade, qui s'accompagne d'une conviction inébranlable, et qui est difficilement confiée au médecin du fait d'une réticence du patient.
En neurologie le malade qui présente des hallucinations sensorielles et perceptives a une personnalité et une structure mentale normales : il a une attitude critique, il s'étonne ou se plaint spontanément de ses hallucinations.
En psychiatrie, au contraire, l'hallucination appartient au domaine de la conviction délirante inébranlable qui échappe à toute logique et à toute attitude critique.
Elle s'impose à la conscience du sujet. Elle est plutôt floue, mais s'accompagne d'une forte charge affective et modifie le comportement du patient.
source: http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_987_psycho_hallu.htm